​Le Challenger de Cherbourg 2022 se déroule du dimanche 6 au dimanche 13 février 2022. Le Belge Zizou Bergs (22 ans, 188e à l’ATP) et le Letton Ernests Gulbis (33 ans, 261e) ne verront pas la finale, respectivement éliminés par les Français Benjamin Bonzi (25 ans, 68e, tête de série n°1) et Constant Lestienne (29 ans, 236e). Pourquoi ? Comme souvent en tennis, une histoire de petits détails qui entraînent de lourdes conséquences.

​Le Challenger de Cherbourg 2022 se déroule du dimanche 6 au dimanche 13 février 2022. Le Belge Zizou Bergs (22 ans, 188^e à l’ATP) et le Letton Ernests Gulbis (33 ans, 261^e) ne verront pas la finale, respectivement éliminés par les Français Benjamin Bonzi (25 ans, 68^e, tête de série n°1) et Constant Lestienne (29 ans, 236^e), samedi 12 février 2022. Pourquoi ? Comme souvent en tennis, une histoire de petits détails qui entraînent de lourdes conséquences.

« C’est là que le match bascule »

Le tennis, est un sport qui allie les aspects mentaux et physiques comme peu de sports le font. Dans un rallye qui peut durer plusieurs heures, le moindre point manqué, une petite faiblesse montrée à son adversaire et c’est toute une physionomie de match qui bascule. Ces demi-finales du Challenger de Cherbourg 2022 ont offert des retournements de situation que seul le sport nous apporte.

Dominant pendant une heure trente, le Belge Zizou Bergs a vu sa qualification pour la finale lui passer sous le nez, à quelques détails près… Jusqu’alors, il était irréprochable et prenait l’initiative de l’échange. C’est lui qui donnait le tempo du match et Benjamin Bonzi semblait sans solution. En fin de deuxième set, il a une volée pour égaliser à 6-6 (40-30 en sa faveur). « C’est là que le match bascule, note Bergs, tombeur du tenant du titre, Ruben Bemelmans (34 ans, 218^e) en quart de finale. C’est typiquement le genre de volée que je ne rate jamais et que je m’interdis de rater. À partir de ce moment-là, il s’est mis à jouer très fort. »

La suite ? Le « Momentum » change de camp, Bergs perd sa mise en jeu et le deuxième set (7-5), pour ensuite être totalement dépassé dans la troisième manche décisive. « De mon côté, j’ai essayé de faire mon maximum. J’étais encore bien physiquement, mais mentalement c’était compliqué. Benjamin a formidablement bien joué le troisième set, il a très bien défendu. »

« Peu importe, c’est comme ça »

La deuxième demi-finale, entre Constant Lestienne et le Letton Ernests Gulbis, a proposé un scénario quasiment similaire. Les deux hommes ont combattu vaillamment pendant 2 h 54. Chacun a eu son moment de gloire, dans un scénario à rebondissements, et c’est finalement Constant Lestienne qui a remporté le match en trois sets (6-7 (4), 6-4, 6-4).

Il aura manqué de l’énergie en fin de match au Letton, qui vivait là son troisième match en trois sets cette semaine, pour repartir avec la victoire. « Pour moi, lorsque je mène 4-2 dans le deuxième set, il y a une erreur d’arbitrage qui remet Constant dans le match et lui permet de revenir à 4-3, déclare Gulbis juste après le match. On peut commettre des erreurs, on n’est jamais sûr à 100 % que la balle est dedans ou dehors, mais sur un point aussi important, après plus d’une heure et demie de match… Bon, peu importe, c’est comme ça. »

Lorsque la dynamique est négative, les tennismen se retrouvent seuls face à leurs démons. Tous ces détails, aussi dérisoires soient-ils, font ou défont les succès d’une carrière.